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Décision de la Cours d'Arrêt de Douai
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Dérives... La Mivilude interprète la loi à son avantage.
Dérives...
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Pendant 34 ans, et malgré toutes les attaques, Gérard a avancé sur le chemin qu’il s’était fixé sans jamais se laisser détourner. Il a défendu “sa conception de la médecine”, avec application sur les patients qui lui faisaient confiance avec un profond respect des âmes. 

 

- Après sa thèse, en Décembre 1975 Gérard s’installe à Roubaix, où il ouvre un cabinet médical à orientation Homéopathie et Acupuncture. Sa clientèle se développe rapidement et sa réputation s’étend dans toute la région du Nord.


- Dès 1976, il fonde le GREAT, première école, qui enseigne, diffuse et assure le perfectionnement en homéopathie et en acupuncture à des médecins et des pharmaciens.

Il commence également à faire des conférences “grand public”, c’est-à-dire à toutes les personnes qui s’intéressent à ces deux spécialités. Il est à l’origine de l’U.D.H. (Union pour la Défense de l’Homéopathie), groupe de patients qui lutte pour la défense de l’Homéopatie et qui met en place un service de garde privé, réservé aux médecins homéopathes adhérents et à leurs patients. Il dirige également plusieurs écoles d’Homéopathie et d’Acupuncture sur Paris, Lille et en Belgique.

 

- En 1980, premier contact avec le Conseil de l’Ordre des médecins qui lui fait des reproches sur le but des conférences “grand public” en prétextant qu’il se fait de la publicité pour avoir plus de clients. Il dérange déjà par sa conviction pour la cause de la médecine naturelle, pour sa compétence scientifique, pour son travail et pour sa tendance anti-conventionnelle. Mais il dérange également par le fait qu’il s’est créé une énorme clientèle en peu de temps. Dans le même temps il se déconventionne et consulte en “hors convention”.

Puis, en 1981, deuxième contact avec le Conseil de l’Ordre Départemental au sujet d’un éditorial qu’il avait écrit dans la revue ETUDES, dont il était le Directeur de Publication. Dans cet éditorial, il répondait assez durement à un médecin qui avait lui-même écrit un article contre les homéopathes, les traitant de “charlatans soignant avec des rognures d’ongle et de la bave de crapaud...”

 

- De 1982 à 1986, plusieurs affaires se présentent devant la Section des Assurances sociales du Conseil de l’Ordre et les Caisses de Sécurité Sociale, car Gérard prend la défense de ses malades qui ne veulent pas se faire opérer ou qui ne veulent pas prendre certains traitements classiques qu’ils estiment dangereux ou qui se sentent bien avec les traitements homéopathiques qui leur sont prescrits. Il obtient gain de cause dans toutes ces affaires.

 

- En Juillet 1985, il quitte Roubaix pour installer son cabinet médical à La Madeleine, près de Lille.

 

- En 1988, dépôt d’une plainte d’une personne atteinte d’un méningiome cérébral devant le Conseil de l’Ordre et devant la justice. Pour sa défense, il fait une requête en suspicion légitime auprès du Conseil de l’Ordre National afin d’être jugé dans une autre région que le Nord. Il est déféré devant le Conseil de l’Ordre Régional de Bourgogne à Dijon qui le condamne en première instance à 1 an de suspension d’exercice. Il fait appel devant le Conseil National à Paris. Le jour de l’audience 200 de ses patients viennent le soutenir dans les locaux du Conseil National qui, finalement, le blanchit et ne lui reconnaît aucune responsabilité dans l’état de la malade. En 1992, et après 4 ans d’instruction, la justice estime qu’il y a “non lieu”, c’est-à-dire qu’il n’y a pas lieu d’aller devant un tribunal puisque l’instruction n’a pas confirmé sa responsabilité dans cette affaire.

 

- En 1996, dépôt d’une nouvelle plainte d’une personne atteinte d’un cancer du sein devant le Conseil de l’Ordre et devant la justice pour “non assitance à personne en danger” et pour laquelle il fera 2 jours de garde à vue. Gérard n’a vu cette personne qu’une seule fois en consultation en 1995.

A sa sortie de garde à vue, il est mis en examen et interdit d’exercer. Il fait appel devant la Cour d’Appel de Douai qui suspend cette décision et lui permet de reprendre son activité au bout de 6 semaines d’arrêt.

 

En 2002, le Conseil de l’Ordre National reconnaît que Gérard n’a aucune responsabilité dans ce dossier et annule l’affaire.

 

Mais il faudra attendre 13 ans d’instruction et de procédure, pour que la justice prononce enfin une “relaxe” et une réhabilitation de Gérard. En effet, à la fin de la procédure en février 2009, la Cour d’Appel le lave de toutes ces accusations.

 

C’est à partir de cette affaire de 1996 que les médias (télé : Le Droit de Savoir” et les journaux locaux et nationaux) commencent le “matraquage” et se déchaînent contre Gérard : émissions de télé à répétition et articles de journaux destructeurs pour sa réputation, sa pratique, sa personne etc.. Et cela continuera même jusqu’au lendemain de son inhumation où un article de journal odieux paraitra dans la presse régionale.

 

- En 1998, nouvelle plainte devant le Conseil de l’Ordre des Médecins de l’une des filles d’une patiente décédée suite à un cancer du sein, et qui a refusé tout traitement invasif. Son autre fille et la patiente elle-même font un témoignage en faveur de Gérard, mais le Conseil de l’Ordre national le condamne à 3 ans de suspension d’exercice de la médecine, de novembre 2003 à octobre 2006.

 

- Il arrête donc sa pratique médicale en France et en Décembre 2003, Gérard s’installe à Tournai en Belgique, comme conseiller en médecine naturelle.

 

- En septembre 2004, il accepte d’être conseiller en produits naturels dans une Fondation qui s’occupe de traitements complémentaires auprès des cancéreux. Il y collabore ½ journée par semaine. Il y sera arrêté par les services de police belge le 10 octobre 2005, sous la pression de ses ennemis de France. Au bout de 48 h de garde à vue et après des perquisitions dans ses bureaux et à son domicile, il sera mis en examen pour “escroquerie et exercice illégal de la médecine” et incarcé à la prison à Nivelles. Il y restera durant 2 mois en “détention préventive” et ne sortira qu’après le versement d’une caution de 25000 euros. Aucune de ces deux accusations ne justifie son emprisonnement ; l’accusation d’exercice illégal de la médecine, sera d’ailleurs supprimée rapidement.

 

- Il sort de prison le 8 décembre 2005 ; il est malade, mais il se soigne énergiquement. Après une rémission jusqu’en août 2008, son état s’aggrave et échappe à toute thérapeutique. Il décèdera le 13 juillet 2009.

 

- Il avait réouvert un cabinet médical en France en mai 2008 dans lequel il a travaillé jusqu’au 10 juin 2009.